[P. laevissima cayennensis] Pelidnota sp de Guyane

Rebonsoir,

Je pense qu'il s'agit d'un couple, mais rien n'est moins sur.
la première mesure 22mm et a été capturée sur la piste de Coralie au piège lumineux en juillet 2000.









la seconde mesure 27 mm et a été capturée au piège lumineux à Cacao en juillet 1998.


Encore merci

A+

Olivier
oboilly@voila.fr

Salut,
je crois que les deux sont des P. laevissima cayennensis.
Quant à savoir s'il s'agit d'un couple, je passe la main ...
Au fait, quelqu'un a-t-il une astuce pour dégraisser ces bêtes (je pense avoir tout essayé ou presque, en vain!).
Cordialement.

Je suis d'accord avec cette identification.

Quant au dégraissage, il suffit de les tremper dans le trichloréthylène, en fait de l'EAU ECARLATE* (libre de publicité) fait très bien l'affaire

Alain

Je suis personnellement beaucoup plus réservé sur ces affirmations quant à la similitude d'espèce des deux spécimens présentés. Si l'un est à l'évidence P.laevissima, j'ai des doutes pour l'autre.
Pour ce qui est de la récupération de la couleur d'origine, c'est quasiment impossible. Il faut veiller lors de la capture à les laisser séjourner le moins longtemps possible dans l'éther acétique ou bien les tuer au cyanure (avec les inconvénients que cela présente) ou bien encore les laisser mourir à petit feu en papillote (j'espère qu'un membre de la SPA ne figure pas parmi l'assemblée)
Cordialement

Et comme le second a l'air d'être une femelle, il ne va pas être évident de trancher!

Il faudrait envoyer la photo à M. Soula...

Stéphane

Alors, Olivier !
Où est l'édéage de la première bête ?

Cordialement
Denis

Salut à tous,

Effectivement j'avais un doute sur le second qui est beaucoup plus trapu que laevissima cayennensis. Comme c'est une femelle, ça ne va pas être évident; je vais en,voyer sa photo à Marc Soula et je vous tiens au courant. Le problème est que je n'ai pas de réponse de M. Soula pour mon dernier mail sur les Leucothyreus.

Salut Denis, je ne me suis pas encore lancé dans l'extraction des édéages... Mais il va falloir réellement que je m'y mette donc je vous poste d'ici ce we les édéages du premier. Soyez indulgents si ce n'est pas top!

Merci en tous les cas pour vos recherches

Olivier
oboilly@voila.fr

J'ai essayé tout plein de produits toxiques, j'ai même essayé d'en tremper une dans le liquide vaisselle puis de la faire sécher devant une lampe (on m'avait dit d'essayer), mais en vain ...
J'ai rencontré le même problème avec des Dicranocephalus et des Macrambyx.
Je crois que toutes ces bêtes ne retrouveront jamais les superbes couleurs qu'elles avaient de leur vivant.
Pour revenir à ces deux Pelidnota, mise à part la corpulence, qu'est-ce qui vous fait penser qu'il pourrait s'agir de deux espèces différentes ?

L'expérience
Plus sérieusement, la forme générale du corps, celle du pronotum, la ponctuation élytrale. Pour ces deux derniers critères, on ne peut exclure des effets photographiques.
Donc la suspicion d'unicité d'espèce au profit d'une dualité admet une contradiction argumentée.
Cordialement

Bonjour François,

Pour l’avoir essayée, l'eau écarlate est efficace sur les Macrambyx. Le mieux est tout de même de glisser une feuille de papier toilette pliée en deux sous les élytres au moment de la capture et de la changer une ou deux fois avant de préparer définitivement la bête. Avec cette méthode, aucun de mes M.suturalis n’ont graissé et ils sont restés impeccables depuis des années.

Cordialement
Denis

-Pour la ponctuation élytrale, la première photo est de toute évidence moins nette que la seconde et je me demande dans quelle mesure le graissage (plus important chez le deuxième spécimen) n'a pas tendance à faire ressortir cette ponctuation.
Serait-il possible d'avoir des vues de face de ces bêtes ? Je ne sais pas si cela serait utile mais j'ai compris qu'il était souvent question chez les rutelinae de la forme du clypeus, et cela nous ferait un élément de comparaison supplémentaire.
- Concernant le graissage: j'ai essayé comme le suggère gmg de laisser les Pelidnota brûler naturellement leurs graisses, mais le temps m'a manqué et je n'ai pas osé embarquer avec des bêtes vivantes. J'essaierai donc l'astuce proposée par Denis, si cela marche sur des Macrambyx, pourquoi pas sur des Pelidnota (même si cela devrait être plus pénible).
Cordialement.

Salut à tous,

Après avoir comparé cette ou ces espèces et P.laevissima cayennensis, je trouve plusieurs différences et en particulier la largeur des élytres et le fait que chez laevissima les elytres sont presques parallèles alors que pour ces individus elles sont clairement convergentes avec la plus grande largeur au milieu.
Le pronotum est également assez différent (couleur et forme générale).

De plus, je me souviens de la capture de ces individus et comme sur la photo les stries élytrales de la seconde étaient bien marquées, je ne pense pas qu'ils aient graissé, enfin je crois.

je vous fait demain soir une photo de face de la tête.

Qu'en pensez vous?

Merci

Olivier

C'est vrai que la forme du pronotum (je mets la différence de couleur sur le compte du graissage) diffère, surtout au niveau des bords latéraux...

Citation :

Qu'en pensez-vous?

-Que comme le plus souvent, il est très difficile de trancher de manière péremptoire sur simple photo. Le premier exemplaire étant un mâle semble-t'il, il va donc falloir que tu t'entraines à la dissection Olivier (c'est beaucoup moins difficile qu'il n'y paraît et la pratique fera le reste).
- Que ce post aura permis de souligner l'intérêt d'un examen comparatif, de se pencher attentivement sur le matériel et de prendre le temps de la réflexion.
Cordialement

Rappel:

Pour la dissection des génitalias, le plus simple est encore d'enlever l'abdomen, de sortir l'édéage, puis, avec un peu de vernis à ongle, de recoller ledit abdomen.

Et le tour est joué, et évite de longs farfouillages avec l'aiguille recourbée par la voie anale...

Stéphane

Bonjour à tous,

Il est vrai que l'extraction de l'édéage d'une bête que l’on vient de ramollir est souvent plus aisée en retirant l'abdomen alors que sur un sujet fraîchement capturé l'extraction par les voies naturelles ne pose en général pas de réelles difficultés.
Cette technique permet de ne ramollir que moyennement l’ensemble de l’insecte pour décrocher l’abdomen et de terminer le ramollissement ce dernier jusqu’à obtenir la souplesse désirée.
Ces constatations ne sont issues que de ma petite expérience en matière d’extraction d’édéage mais devraient aider certain à faire le bon choix le moment venu.

Cordialement
Denis

Merci à tous pour ces conseils, je vais donc tenter la dissection ce we en espérant que ça nous permette d'y voir un peu plus clair sur cette ou ces espèces.

A+

Olivier

Salut à tous,

Ca y est, j'ai disséqué le mâle, ses édéages sont juste dessous dans le post d'origine, je ne savais pas ce qu'il était imporant de montrer alors j'ai fait profil, dessus et dessous, dites moi si ces trois vues sont nécessaires ou si il en faut d'autres.
J'ai également disséqué les édéages d'une Pelidnota laevissima cayennensis (ci dessous), alors c'était mon premier et je l'ai un peu écrasé, désolé.


Les deux espèces sont donc bien différentes, si vous avez une idée pour la deuxième.

N'hésitez pas à me faires vos critiques pour les édéages, j'ai envie de progresser. Un ami m'a dit qu'il fallait que je les dépose 48h dans une solution de soude à 10% pour éliminer les chairs. Qu'en pensez vous?
Dernière question:comment présenter les édéages de façon idélale pour que ce soit utilisable.

Au fait merci entomofou pour le conseil de l'extraction en enlevant l'abdomen, c'est vraiment super facile.

Amicalement

Olivier
Oboilly@voila.f

Bonjour à tous,

Pour un coup d’essai, ce fût un coup de maître.
Un moyen super rapide pour ôter les chaires de l'édéage consiste à le tremper dans un produit d'entretien pour les sols (VIGOR). En quelques instants les chaires sont ramollies et l'édéage est parfaitement dégraissé. Un petit rinçage à l’eau claire après nettoyage et l’affaire est dans le sac. C'est ma technique perso mais il en existe obligatoirement de bien meilleurs. Ce serait intéressant et très instructif que chacun donne sa façon de traiter les édéages.
A vos plumes… !
Pour les clichés, il semble qu’une vue perpendiculaire à la face externe des paramères soit indispensable ainsi qu’une vue de profil.

Cordialement
Denis
.

Salut Denis,

Merci le premier est quand même bien raté!
Cool pour le Vigor, je vais faire un test.
J'ajouterai les photos qui manquent.

A+
Et bon we

Olivier

Je pense que ce sont toutes les deux des laevissima
l'espèce est très variable aussi bien dans la ssp cayennensis que dans les autres
mâles : premier article des tarses antérieurs court
femelles : premier article des tarses antérieurs plus long que le deuxième

Cordialement